Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Carnet de gares
26 juillet 2010

Tokyo & Takayama in a nutshell*

Deux jours que je n’arrête pas de me dire que je devrais vous donner de nos nouvelles… Mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Difficile de garder le rythme de l’écriture quand nous passons nos journées à droite à gauche pour découvrir de nouveaux horizons. Une fois n’est pas coutume, je vous la fais donc courte, en attendant une prochaine note plus fournie (bientôt de retour sur le ferry qui nous ramène en Chine, j’aurai tout le temps d’écrire…).

IMG_6399

Tokyo, on a adoré. Six nuits et six jours sur place. Dont trois jours passés à se saigner les veines pour courir les quartiers de la ville recommandés par le Routard (deux aller-retour et deux repas par jour, et c’en est fini de notre budget quotidien), et trois jours à parcourir à vélo les rues au hasard autour de notre quartier (près du parc Ueno, pour les initiés). Conclusion : une ville facile à vivre, beaucoup moins impressionnante que je ne m’y attendais, presque villageoise par moments. Par contre, si on veut faire les touristes et tout visiter de fond en comble, c’est ruineux et épuisant. Nous avons choisi notre camp !

IMG_6464

Etape suivante : Takayama, dans les Alpes japonaises, où nous nous voyons déjà partir en rando avec pique-nique au milieu des bois et arrière-goût de Savoie. Mais en réalité on est bien loin du chalet dans la montagne : une ville de cent mille habitants, morne, toutes boutiques fermées, remplie de touristes étrangers, sur un grand plateau en altitude avec les montagnes au loin. Et tous les beaux endroits dans le coin sont accessibles uniquement par bus privés à des prix scandaleux. Comme nous avons réservé cinq nuits à notre auberge, nous partons sur les routes à la recherche de ce qui pourrait nous redonner le sourire : du calme et un peu de fraîcheur (toute relative : 29° quand même), un boulanger qui fait de la baguette comme chez nous, des cascades où nous pouvons nous rendre en train à moindre coût et une belle marche dans la campagne couronnée par une trempette dans les eaux d’un ruisseau. Nous avions l’amour, nous avons trouvé l’eau fraîche… Il en faut peu pour être heureux !

Promis, je vous reparle de Tokyo en détail la prochaine fois…

IMG_6479

*"En un mot" (littéralement « dans une coquille de noix ». Comme souvent, l’expression est beaucoup plus jolie et imagée en anglais qu’en français)

Publicité
Commentaires
Carnet de gares
Publicité
Derniers commentaires
Publicité